giovedì 28 giugno 2007

EXAMENS D'ETAT : 2007


La 41 ème édition des examens d'Etat, commencée le lundi 25 Juin, vient de se terminer ce jeudi 28. PLus de 400.000 élèves pour l'ensemble de la République démocratique du Congo se sont présentés à ces épreuves qui sanctionnent leur cursus scolaire .

Tout s'est déroulé dans le calme en général. Mais par-ci par-là on a eu à plaindre quelques irrégularités, comme par exemple le retard et des problèmes d'ordre logistique (manque d'items pour certaines options).

Un de grand malaise de cette édition a été le problème des frais. Les examens d'Etat deviennent une vraie galère chez nous. Certains l'appellent "Lunda ya ba insoecteurs". Les parents souillent eau et sang pour permettre à leurs enfants d'affonter ces moments. Les frais fixés par l'Etat, pour ce qui concerne notre province, s'élevait, de manière contradictoire, à 8000 Fc (selon l'Assemblée parlementaire provinciale) et à 15000 Fc (selon la décision du gouverneur de province). Les parents ont été désemparé devant deux tarifs différents. Finalement le Gouverneur, le Chef de l'exécutif provincial a eu gain de cause. En réalité, les députés provinciaux sont incompétents en la matière des frains à fixer.

Mais à cette somme que l'Etat fixe, il faut ajouter ce qui est devenue monnaie courante chez nous et que l'on se contente d'appeler "organisation matérielle". C'est de l'argent que les préfets des écoles perçoivent des leurs finalistes, montant de très loin supérieur à celui fixé par l'Etat (souvent 5 fois plus) pour organiser l'accueil de l'Inspecteur délégué. Et à ce sujet, un grand mystère couvre la répartition de l'enveloppe. Mais disons le, tous "se retrouvent".

Nous suivons avec attention le déroulement de la correction et pensons publier sur ce blog les résultats de toutes les écoles d'Idiofa pour ceux qui ont des frères et soeurs concernés. Le rendez vous est donc pris.

R.B. Sisi Kayan

BIENVENU A HELLO ROME



Bien chers frères et soeurs,
Nous voulons vous offrir ici un outil de rencontre, d'échange et de partage pour tous les fils et filles d'Idiofa. Nous le denommons ainsi pour indiquer la provenance géographique et le secteur de sa couverture informative. "Idiofa vu à partir de Rome" et "Rome vue à partir d'Idiofa" ainsi entendons nous justifier le nom "HELLOROME" (Salut Rome). Nous répondons principalement à l'initiative "idiofonline" et entendons fournir à
ce site une page d'information qui concerne les fils et filles d'Idiofa en terre italienne. Mais en tant que blog, nous pensons fournir quelques thèmes de réflexions qui auront besoin d'une mise en commun, d'un échange fructueux d'idées. Idiofa est une grande cité qui mérite l'attention de tous ces fils pour son développement.
Vous verrez toujours la possibilité d'ajouter un commentaire à ce qui est publié ici. Vos suggestions sur les questions de réflexions qui y figureront seront les bien venues. Nous essayerons de proposer toutes les deux semaines un sujet de réflexion.


Pour ajouter un commentaire, il suffit de cliquer sur "commentaires" qui apparait sur la page que vous lisez. Et quand vous aurez fini d'écrire, valider l'option "publier". Le net a changé le monde. Il nous changera nous aussi.
Merci.

ROBERT BELLARMIN SISI KAYAN

IDIOFA MA CITE


Le développement du Chef-lieu de la "Zone rouge" a toujours été l'effort de ses propres fils. Il y a très peu de traces de l'administration coloniale du point de vue des infrastructures qui existent à Idiofa. Mais on sait combien les gens se sont mobilisés pour construire, pour organiser un petit commerce qui a fait l'honneur de cette cité. Le diocèse de son coté a joué un rôle de premier plan dans la recherche des voies et moyens pour le développement de cette population. Aujourd'hui encore, le dynamisme de cette population ne s'étouffe pas encore malgré la grande crise qui ronge et sévit. C'est avec joie que l'opération "chasse à la paille" prend de l'ampleur. Il s'agit à travers ce mot d'ordre spontané de couvrir ne serait-ce le toit de sa case avec des tôles, même si les murs sont en bois. Mais ces efforts sont confrontés au quotidien à des graves problèmes qui méritent l’attention de tous. Nous devons comprendre que le développement d’Idiofa ne viendra ni du sommet de l’Etat, ni de la province, mais de nous-mêmes fils et filles de Fadio. Pouvons nous réfléchir sur un programme d’urbanisation d’Idiofa par exemple ?

D’abord au niveau individuel :Si chacun de fils d’Idiofa qui est à l’étranger décide de construire une maison dans cette cité, ce sera sa part de fleur qu'il apporte à l'ornement de notre cité. Il suffit d’inventorier pour trouver combien de maisons en matériaux durables se seraient ajoutées à Idiofa. Ici, les pays de l’Afrique de l’Ouest peuvent beaucoup nous inspirer. Avant d’avoir une villa en ville, chacun de tous ces riches ou grands commence par avoir une belle maison dans son village. La maison à construire n’est pas une maison communautaire pour abriter tous. C’est votre maison à vous.

Si un fils d’Idiofa prend l’initiative d’ouvrir une fabrique (savons, biscuit…), une polyclinique, ou quelque autre investissement dans la cité…, il aura contribué à son développement en donnant de l’emploi et en fournissant directement à la population un produit qu’il va chercher peut être loin. Nous voulons encourager tous les « fadiolais » à faire diverses initiatives dans leur cité et ne ps penser seulement à Kinshasa.

Au niveau collectif :Il y a vraiment beaucoup à faire. Et ici, nous ouvrons le forum pour vos avis.

1. La grande avenue (appelée communément Grande route)

2. L'internet
3. La piste d’Avion

4. L’Isp Idiofa

5. L’hôpital

6. L’électrification d’Idiofa.

Voilà pour le monent.

Rome, le 28 Juin 2007.
Robert Bellarmin SISI KAYAN